La Directive européenne Eaux Résiduaires Urbaines (ERU) impose aux communes, sur l’ensemble du territoire français, l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme d’assainissement (zonage, collecte et traitement des effluents).

Dans ce contexte, le Contrat de Rivière prévoit :

• la réalisation des schémas d’assainissement communaux restant à élaborer,
• la mise en place des systèmes de collecte et de traitement prévus par les schémas d’assainissement communaux.

Dans le cadre du diagnostic territorial qui a précédé l’élaboration du programme d’actions du Contrat de Rivière Tarn, les rejets de l’agglomération albigeoise et gaillacoise étaient identifiés comme les principales sources d’altération de la qualité des eaux du Tarn tarnais.

De plus, le Tarn en aval d’Albi étant classé en zone sensible à l’eutrophisation (=prolifération de la végétation aquatique entraînant des impacts négatifs sur le milieu et les usages de l’eau), les filières d’assainissement de ces 2 grandes agglomérations (plus de 10 000 équivalents habitants) devaient se conformer aux préconisations de la Directive Eaux Résiduaires Urbaines (ERU), à savoir intégrer un traitement de l’azote et du phosphore de leurs rejets.

En raison de ce constat, de cette échéance réglementaire et de l’importance des investissements à réaliser (38 millions d’Euros : 10 pour Gaillac et 28 pour la C2A), l’amélioration de la qualité des rejets et la mise aux normes des stations d’épuration des agglomérations de d’Albi et de Gaillac constituent l’action prioritaire du volet « Amélioration de la qualité des eaux » du Contrat de Rivière Tarn.