Sur le territoire du contrat de rivière, 15 centrales hydroélectriques sont répertoriées sur la rivière Tarn, dont 8 sont gérées par EDF.

Ces centrales sont situées sur des ouvrages transversaux à la rivière Tarn : 9 chaussées et 4 barrages (Trébas, Ambialet, Rivières et la Bourélie). Ils constituent des pièges à sédiments et des obstacles au libre écoulement des eaux et à la circulation des poissons migrateurs.

L’ensemble de ces ouvrages représente une capacité de stockage de 20 millions de m3, pour une production moyenne de 90 Mégawatts/h.

Le nombre de centrales sur le Tarn est supérieur au nombre de chaussées, car sur une même chaussée, deux usines ont pu être installées (une sur chaque rive).

La centrale hydroélectrique de Rivières est la seule fonctionnant par éclusées sur le territoire du SMRT. Cela signifie qu’elle possède une réserve d’eau limitée, correspondant à une courte période d’accumulation, qui lui permet d’arrêter le turbinage pendant les heures creuses de la journée ou de la semaine et de turbiner de l’eau stockée pendant les heures de fortes consommations.

A l’inverse, les 14 autres centrales hydroélectriques fonctionnent au fil de l’eau (voir la carte des ouvrages hydroélectriques). Ainsi, elles ne possèdent pas de réserve et donc pas d’énergie stockable, elles utilisent le débit de la rivière tel qu’il se présente. Ces centrales fournissent une énergie « de base », appelée en premier pour répondre aux besoins de consommation.

Auncun des ouvrages hydroélectriques sur la rivière Tarn n’a de rôle de régulation des débits de crue.