Les poissons

Le Tarn tarnais, comme la plupart de ses affluents, est classé en seconde catégorie piscicole. Cela signifie, qu’il abrite majoritairement des cyprinidés. Ces poissons, comme la carpe, le chevesne, l’ablette ou le gardon vivent dans des cours d’eau de plaine où les eaux sont calmes et réchauffées. Ils cohabitent avec le sandre, la perche, l’anguille…

Vers Ambialet et Trébas, les affluents du Tarn sont classés en première catégorie piscicole. Ici, les salmonidés dominent le peuplement, ravis par ces cours d’eau à forte pente, turbulents et frais… On y découvre alors des truites, accompagnées de goujons, de vairons et de loches franches.

Sur le territoire, il faut également noter la présence de quelques espèces importées : le black-bass, le silure, la perche soleil et l’écrevisse américaine; ces deux dernières espèces étant classées nuisibles et indésirables.

Espèces remarquables

De plus, deux espèces remarquables sont présentes sur le bassin versant du Tarn :

– la vandoise ;
– la bouvière (qui dépose ses œufs dans une moule d’eau douce, à l’aide d’un étonnant tube
de ponte !!).

Bouvière (photos:FDPPMA)

Le bassin versant du Tarn tarnais abrite également des espèces protégées :

– le Héron pourpré (photo),
– l’Ecrevisse à pieds blancs, présente sur certains petits affluents du Tarn,
– le Castor (bull’tarn 4) qui colonise depuis peu les berges du Tarn, de l’Aveyron jusqu’en aval d’Albi, étendant ainsi son territoire.

A noter, deux curiosités du Tarn : une espèce relativement rare de crevette d’eau douce et une éponge inoffensive nommée Pectinatella magnifica (grosse masse arrondie gélatineuse…).

 

Milieux naturels

Le territoire du Syndicat Mixte de Rivière Tarn possède quelques milieux naturels rares et remarquables :

– des sources pétrifiantes (bull’tarn n°4) : Au contact de l’air, le calcaire dissous dans l’eau se solidifie et forme des concrétions calcaires aussi appelées cascades de tuf. Ces « édifices », que l’on rencontre sur les berges et falaises du Tarn, peuvent mesurer plusieurs mètres de haut.

– une roselière (bull’tarn n°4) : la création du barrage de Rivières au début des années 1950 a fait apparaitre au fil des ans, une roselière, sur la commune de Lagrave à la faveur de l’ennoiement d’une terrasse. Cette dernière revêt une flore tout à fait singulière composée de roseaux, massettes, carex… Véritable gîte de luxe, elle constitue un lieu de rendez-vous pour le Héron Bihoreau, le Martin pêcheur, la Poule d’eau ou autres Aigrettes. Ce site, peu profond, est une zone de nourrissage et de reproduction pour les poissons mais aussi une pouponnière providentielle. C’est aussi un refuge privilégié à bon nombre d’espèces de libellules…

A noter, deux curiosités du Tarn :

– une espèce relativement rare de crevette d’eau douce,

– une éponge inoffensive nommée Pectinatella magnifica (grosse masse arrondie gélatineuse…).